L'organisation du contenu, une question de bon sens

jeudi 12 septembre 2013
Voilà maintenant 10ans que je suis l’aventure Google et son approche du web dans cette école SEO qu’est la conception de MFA. Il n’y a pas de mystère en SEO, dit-on, on en apprend tous les jours, mais qu’apprend t-on vraiment?

Quel type d’expérience gagnons nous tous les jours pour dire que l’on apprend ? Personnellement je n’apprend plus rien en SEO, bien au contraire, c’est tous les jours que je perd un peu plus de cette connaissance que j’ai eue et que j’ai fini par qualifier comme autre chose que de la connaissance et de la formation; ce n’était qu’une histoire de triche et de bernâge de bots ce référencement.

Pour les présentations, je fais en moyenne 600 000 visiteurs uniques par mois, j'ai frôlé plusieurs fois le million et demi.

Les liens sont devenus des choses mystérieuses où seuls les plus acharnés peuvent en tirer des conclusions. Ces conclusions finissent souvent par être balayées par un gros filtre sanction et la résignation du pourvoyeur à aller vendre sa prestation plutôt que de l’exploiter pour lui même et ses propres sites. Le lien, c’est de l’énergie dépensée pour rien, à moins que vous ne vous soyez codé ces 10 dernières années la station de contrôle de tueur, référencent des tonnes de blogs fiables et surveillés. Dans la vraie vie, vous ne pourrez pas vous créer ces liens de rêve qui diffusent du rank et qu’on cherche toujours à vous vendre sous couvert d’une réputation sans faille de la technique sur le Web. Cautionnant la facture par un fait naturel d’évolution temporelle qui aurait mené au même résultat en comparaison de la base de rien initial et pour un temps identique. Et les risques. Vous ne pourrez pas comparer, et ceux qui parlent et vendent diffusent la pensée unique, on ne vous dira pas que les liens c’est du bidon à votre échelle.

Le Marketing, cette discipline psychologique qui voudrait définir tout ce qui conduit à une vente et qui ne s’applique pas à moins de 200€ de l’heure, qui fait qu’elle est quasiment toujours appliquée à des sites qui n’en ont pas besoin, qui savent faire digérer leur marque sur leur réseau physique où le Marketing appliqué au web n’a vraiment aucune conséquence sur le résultat final qu’est la vente.
Trois mots et deux milles tags pour vous mettre Bootstrap, entre autres, et vous dire que la disposition en 3x9 c’est ce qu’il faut pour un bon display, c’est ce qu’on vous vendra pour le prix d’un bras, mais dont ils ne vous garantiront pas le résultat, et de tout façon vous n'achèterez pas, parce que ceux qui peuvent acheter ces prestations vendent déjà dans la vrai vie, et leur notoriété et succès ne vient pas de ce standard de marketing mais bien d’une image existante ailleurs que sur la page produit.

Je ne suis plus trop au courant de ce qui se passe dans les forums Seo, je ne sais d'ailleurs pas s’ils existent toujours, je plante des arbres aujourd’hui, j’ai gardé quelques contacts mais ils sont débordés, ils n’ont plus le temps de discuter, plus le temps de se révolter, ils ont perdu leur sens de l’anarchie et la répartie qu’on avait tous à cette époque.

Pas d’étudiants chez les pionniers, que des tueurs autodidactes, le marketing nous l’écrivions. Ils ont lissé leur pensée afin de répondre à cette nouvelle norme de Marketing que les gros vendeurs de pubTv ont réussi à leur faire bouffer. A l’époque, les gros de la pub n’étaient pas sur le web, nous inventions, nous innovions, on avait tous le même idéal, à savoir une centaine de MFA chacun, vautrés dans un canapé avec un tail -f du bash des logs apache sur un Plasma 40pouces en fond d’écran au dessus du microOnde.

On aurait pu créer mieux que Facebook, mais le crédit d’usure sur la vie et la peur du chômage nous ont tous éloignés les uns des autres. Nous avions déjà à la fin de la décennie des indices de trahison, des communautés fermées pour l’intérêt de quelques-uns, des blogs sociaux à l’objectif “partage” se transformant aussi vite que venus en capital MFA.

Après cette intro et ce réglage de comptes, ces bases de connerie globale et marketée, visés ceux qui se reconnaîtront et voudront commenter en trois “branlettes de market” du genre “le client est un con mais il faut pas le prendre comme tel” je vais vous parler d’organisation du contenu.

Le contenu, une valeur sûr
à condition de ne pas faire n’importe quoi

Oubliez le marketing, c’est du bidon, les gens se foutent complètement du design de votre site et de la façon dont vous les dirigez vers des pubs ou un bouton de panier, ce qui les préoccupe vraiment c’est d’avoir accès à un maximum d’informations, ils en sont gloutons mais pas accrocs, ils ont un temps à y consacrer et ne souhaitent pas le dépasser.

Un besoin insatiable d’information
Pour défendre ce besoin important d’information, Google nous a donnés des signes:


  • Temps de chargement des pages
  • Évolution personnalisée des pages de résultats
  • Abondance de contenu
  • Google WebmasterTools

Google le sait, il voit combien de pages regardent les cookies et autres marqueurs, il sait qu’ils ne s'arrêtent pas au premier résultat qu’il leur présente. Il les voit revenir et rebondir.

Pour vous le dire, il a d’abord tenté de vous faire accepter d’arrêter de foutre des tonnes de Libs JS et CSS en chargement bloquant sur vos sites, il a fait en sorte, avec la simple rumeur d’un facteur Seo lié à ce temps gaspillé, que le web soit plus rapide et que les gens puissent consulter plus de pages dans le temps qu’ils accordent au web.
Moi ça fait 7ans que je ne dépasse plus 1Mb/s de connexion, j’ai même eu du 256Kb, le web a changé rapidement depuis cette rumeur de facteur temps de chargement, je l’ai observé car je subissais ces lib de merde en header sur mon smartphone le soir au lit à m’informer.

Vous professionnels du web et donc gros consommateurs de pages web et de marketing vous n’avez sans doute jamais pesé cette problématique de temps. Un ménage consommateur a des enfants, un jardin et un travail, le web il n’a pas vraiment de temps à y consacrer. Preuve en est notre situation politique, le clampin moyen même s’il entrevoit cette lucarne d’information saine dans un système globalement pourri, il n’a pas le temps de fouiller plus que quelques pages et repart généralement rapidement à son métro-boulot-dodo sans avoir pris connaissance entièrement de ce qu’il recherchait en allumant son navigateur et avant de se perdre sur Facebook, YouTube ou simplement dans les milliers de résultats que Google lui proposait.

Le fait que Google fasse évoluer les résultats en fonction de vos habitudes et de vos précédentes recherches a aussi pour but de donner accès à un maximum de lecture, il ne veut surtout pas que vous vendiez trop rapidement, il souhaite surtout faire lire et regarder un maximum de choses à son apprenti informant, le visiteur unique comme on le qualifie dans la profession.

L’abondance de contenu, pesté de décembre 2011 à mai 2013, est vite revenu sur le devant de la scène, car Google a compris que trop de pages fatiguent le visiteur, il ne veut pas consommer de la page, il veut de l’information au plus vite car il ne s’accorde qu’une demie heure quotidienne à la lecture laborieuse de ce tas de contenu et au slalom entre les pubs et les menteurs.

Googlebot, l’outil à ne pas casser

Google est votre premier partenaire, c’est lui qui vous fait bouffer, il faut donc le considérer comme un outil avec tout ce que ça implique, il ne faut pas l’user par exemple. On ne peut pas faire manger n’importe quoi à Google, vous n’accepteriez pas vous même de devoir scrapper des centaines de pages pour trouver ce que vous recherchez, Google c’est pareil, il faut le chatoyer, s’en faire un ami, c’est ce qu’on a appelé le TrustRank.
Quoi vous expliquer de plus que de cesser de vouloir lui faire bouffer vos tags et autres pages de liens qui n’ont d'intérêt que de l’emmerder et tricher?

Vous avez des signes à ce niveau là, ils sont dans votre console WebmasterTools,
une sorte d’admin pour gérer votre outil, le googlebot.

Je résumerai donc par :

  • Ne pas référencer les Tags, paginations et autre sitemaps.html, mettre des balises noindex,follow,noarchive , ou un header 404 comme Matt l’a préconisé au début de l’été sur ces pages là, qu’elles ne soit pas considéré par le bot et le fatigue.
  • Ne pas référencer les catégories. Les catégories sont des noeuds de thématique, leur intérêt est à pousser vos contenus de bout de chaîne, je vais sans doute prendre le risque de faire un test bientôt sur du noindex,follow,noarchive sur mes catégories, mais je réserve mes conclusions aux motivés
  • Ne pas agglomérer des contenus et générer des pages, toutes vos pages doivent être écrites ou crées par un humain, sinon c’est 404/noindex; car trop risqué.
  • La page d’accueil n’est pas un sitemap, il ne faut pas s’en servir pour lier autre chose que le premier niveau de votre arborescence et les dernières pages.

Le maillage interne

Encore un indice dans GWT, les liens internes sont votre matière première, elle est gratuite et possiblement abondante. Seulement, il ne faut pas chercher à niquer le bot en linkant n’importe quoi, si votre site a une section ^/politique/, ça ne sert à rien d’aller mailler votre ^/annuaire/ avec, il n’y a aucun intérêt pour vos visiteurs à faire cette transdiffusion et le bot le sait autant que vous.

Par contre /politique/ peut mailler /association/ qui maillera /santé/, le cheminement est bon, en plus santé sera sûrement dans ^/social/santé comme ^/social/association ce qui en fait deux thématiques communes et placées dans le noeud ^/social/ qui liera sans doute en polyhiérarchie ^/politique/ lui même un noeud central à part entière.

Les ^/noeuds-centaux/ sont maillés dans le menu, mais Google sait identifier un menu d’une liste de pages enfants. Il faut mailler une deuxième fois comme je vous le proposait dans ^/social/, à vous de voir ensuite si vous êtes de Droite ou de Gauche pour faire un rebond ou non de ^/social vers ^/politique :)

Les menus déroulants sont contre-productifs comme s’il fallait qu’on voit tout votre site dans un rouleau de papier alors qu’on est venu pour une chose et pas toutes vos choses. Google le sait, il ne le regarde pas votre menu.

Si je me trouve dans ^/une/page/profonde/ici.hml$, le bon sens du Seo vous dira que vous êtes déjà trop loin et que vous risquez de vous retrouvez orpheline. C’est faux.
La réalité c’est que plus vous serez profond, plus vous commencerez à comprendre ce qu’est la longue-traîne et comment elle va vous donner 30 fois plus de visiteurs qu’à l’époque où vous recherchiez des mots clefs.

^/une/page/profonde/ici.hml$ n’a pas d'intérêt à donner de son jus à une page trop près de l’index, c’est techniquement et naturellement complètement con de donner 1€ à un millionnaire, là c’est pareil, il faut que la page ici.html$ face du commerce de proximité et qu’elle donne un peu de son jus à l’une de ses copines et voisines ^/une/page/profonde/là.hml$ ou à ^/une/page/pas-trop-profonde.hml$ (pas trop riche). ^/une/ est déjà trop riche, et ^/une/page/ profite déjà d’elle comme Sarko de Bettencourt, donc ça ne sert à rien de l’aider aussi.

Par contre, vous pouvez entrevoir une révolution en en donnant ^/un/peu/à-celle/là.html$ qui est très loin mais avec qui vous partagez déjà quelques opinions communes, sans comptez qu’elle vous rendra ce service en bonne rumeur en parlant de vous à ^/une/autre-de-ses/amies.html$

Voilà le secret du maillage interne, l’objectif n’est pas de placer le plus de liens possible vers le plus de pages possible, il faut un maillage qui résiste à la thématique commune et aux feux de Google, un maillage intelligent qui fera du ping-pong avec votre jus d’index. Pyramidale, mais pyramidale n’est pas vraiment le mot, car le jus est trop mélangé si on se contente de raisonner en échelons.

Que vous dit le Marketing? Il vous dit de mettre en avant vos pages les plus consultées. En réalité, il vous dit que le SEO n’existe pas et que votre rôle est à l’application de la norme en 4x6 comme Bootstrap sait le faire.

Le Marketing tue

Faire le pont entre SEO et SEM et imaginer que le 4x6 marketé est la solution référencement c’est comme imaginer un centre commercial avec tous les rayons vides et trois produits en tête de gondole. Je veux dire par là que le Marketing ne s’applique pas au commun mortel des webmasters indépendants. Vous ne pouvez pas déployer des tonnes de mensonges par omission en ayant tout au plus une centaine d’articles à diffuser. Pour être plus clair et pédagogue, je vais vous donner des scénarios relativement explicites : Jean-Paul vend des tondeuses et Étienne a un blog. Ce sont, je pense, des exemples qui couvrent deux problématiques de Webmaster indépendant. Il ne s’agit pas d’aller démonter le marketing ancré dans Amazon ou sur RueDuCommerce, je vous parle là de gens qui comme la majorité des gens n’ont pas les moyens de se payer du consulting de branleurs, et qui n’osent pas bouleverser les standards de conception de sites.

Jean-Paul vend des tondeuses
Alors, Jean-Paul lui, il vend des tondeuses, il est représentant de deux marques qui ont chacune 50 références. Jean-Paul a comme principal concurrent Castorama. Casto fait dans le market, normal, mais lui a décidé de ne pas en faire, il a fait une section ^/boutique/ sur son site et elle n’est visible que dans le menu du haut.

Jean-Paul a opté pour un site peu clair au sens marketing, il a choisi de faire un wiki sur le jardin, dedans il explique ce que c’est qu’une tondeuse, comment aiguiser des lames, comment composter son herbe, comment éviter les bourrages, à quelle heure il faut tondre.
En maillant tout ça, il arrive à créer un noeud ^/pieces-tondeuses/ parce qu’à force de parler de bourrage et de hashage d’herbe, il en est venu à parler de la lame et du bac d’herbe. Du coup, ^/pieces-tondeuses/ est devenu au fil du temps ^/pieces/ et arrive à diriger beaucoup de ses lecteurs vers ^/boutique.

Bien sûr, il a voulu à un moment mettre toutes ses tondeuses en pagination 3x1 en bas de chacun de ses articles, mais pour Jean-Paul, les tondeuses, c’est une passion et il a préféré séduire ses visiteurs qui se rappelleront désormais de “matondeuseDotCom” lorsqu’ils penseront à changer de tondeuse. Parce que les tondeuses, c’est pas un truc qu’on achète souvent.

Casto eux, c’est le marketing, déjà ils vendent 300 000 tondeuses par an, et le Web n’est pas une priorité contrairement à Jean-Paul qui n’a pas 50 magasins en France. Casto eux faut qu’ils fassent gaffe, si jamais quelqu’un se blesse avec un de leurs conseils, ou si un texte est mal écrit, il risque de perdre la tondeuse que le visiteur aurait de tout façon acheté en magasin, avec en plus la pelle, le râteau et l’extension de garantie 5 ans. Mais aussi Casto est riche et donc on peut lui faire un procès, surtout s’il dit que la tondeuse Hiker, c’est de la merde.

Chez Casto, le marketing c’est pas pour le Web qu’il en fait sur le Web, c’est pour ses magasins physiques et le TypeIn de leur nom de domaine. Car dans le cas de cette “grande marque” Casto, les gens viennent pour acheter, il n’y pas de Marketing de la conversion, le 4x3 c’est simplement de l'ergonomie.

Jean-Paul et Casto, bien que vendant la même chose, ne font pas le même métier. Jean-Paul, il doit séduire, il doit prouver, Casto doit conserver et convertir. Casto achète des conseils, Jean-Claude donne des conseils, à vous de voir de qui vous êtes le plus proche.

Étienne a un blog
Étienne, Étienne !! Étienne !! , ha !! Tu as pris Wordpress !
Y a 5 ans pensant que la moyenne du Web ne pouvait qu’être la raison raisonnée , il a fait comme tout le monde et il a fait un blog sous Wordpress, un template gratuit et un host chez OVH, et hop un blog pour se défouler. Seulement aujourd’hui depuis le temps et un article par jour il a 1500 pages sur son site et il commence à voir qu’il a du succès mais qu’il n’arrive même pas à trouver son site en tapant son nom dans Google, et pire encore ces premiers articles, les meilleurs, n’ont plus aucune visite.

Étienne se rend compte qu’il n’arrive pas à se placer sur Google, que ses news ne passent pas en première page de Google, alors il peste ses concurrents, il cherche à échanger des liens et cherche des conseils sur WRI. Il ne travaille plus depuis quelques mois parce que ses rédactions lui prennent du temps et il n’arrive pas encore à saisir pourquoi ses lecteurs ne reviennent pas plus souvent sur son site.

Son problème à Étienne, en fait Étienne existe vraiment, vous devez connaître des Étiennes vous aussi, mais vous ne savez pas quoi leurs proposer et puis de tout façon Étienne ne paie pas, il est au chômage. Moi, Étienne, je vais m’en occuper bénévolement, si vous voulez son adresse pour voir ma méthode vous me ferez un mail, parce qu’Étienne c’est un vrai rédacChef, il lui manque juste une expertise en dehors des clous.

Parce que c’est quoi son passage clouté à Étienne? LeMonde, LeFigaro, l’Equipe, Romandie, MediaPart, des sites qui ont soit du trustPower sorti du chapeau de Google qui leur envoie 500Vu live fois le nombre d’articles par jour, soit des accès TypeInDirect issus du papier des kiosques ou du marketing épongeage de dette orchestré par un marchand d’armes.

Étienne, je ne me rappelle même plus du nom de son site, j’étais venu pour de la politique, je suis reparti avec de la santé et encore plus de questions. Le site d’Étienne a une navigation temporelle, seule la HomePage est intéressante, on est soit renvoyé vers elle, soit vers des articles temporellement proches. C’est la navigation que fournit Wordpress et comme ce qu’oblige la pensé unique des Marketeux de l’actualité, ceux qui vous vendent soit une guerre, soit du coca, mais qui ne sont pas là pour vous renseigner et réellement vous informer.

Quand on passe sur le site d’Étienne on n’a pas vraiment de relation entre l’article et ceux de la navigation, on se perd dans des tonnes de thématique. On n’a pas envie d’en lire plus et on oublie son site. On est un simple visiteur unique au milieu de ses 5000 autres quotidiens.

Outre ce problème d’ergonomie humaine, le GoogleBot en souffre aussi. Le bot se perd dans une salade de liens entrecoupés de Tags non objectifs ayant un intérêt exclusivement SEO et donc indigestes pour Google. Mais en plus, cette vision SEO des Tags fait qu’Étienne les a pourrit ses tags, ce sont des 404 de linkage. Le visiteur n’utilise pas les tags chez lui comme ailleurs d’ailleurs, le visiteur sait que les tags, c’est toujours n’importe quoi, car c’est la norme sur tous les sites.

Je propose donc à Étienne de migrer vers SPIP, parce qu’outre le coté compliqué de son squelette qui est prévu pour héberger des sites de news à faible coût et forte capacité de monter en charge, SPIP, son truc c’est l’arborescence.
Spip raisonne en ^/secteurs, c’est un des points centraux de son système. Ces secteurs sont des /noeuds-de-thématique. Ils permettent d’appliquer la méthode que je lui propose et qui fera qu’on pourra mailler correctement son contenu sans avoir à mettre tout un tas de plugins pour le faire et le faire monter en charge sur du host de daube alaovh.

Bien sûr, vous allez vous dire qu’on a pas besoin de SPIP pour faire ça, seulement vous n’êtes pas rédacChef, et le boulot de maillage, vous ne le ferez pas, et encore moins sur 1500 articles comme sur le site d’Étienne.

SPIP pense, avant tout, aux rédacteurs. L’admin est moche, c’est le problème, le market c’est pas son truc. Mais à l’usage, Étienne comprendra que le Wysiwyg c’est de la connerie, et que le CSS3 c’est pour le marketing, on en a rien à faire d’avoir un tournevis chromé et extensible quand on a qu’une vis torx par jour à dévisser, par contre le tournevis, l’outil qui saura répondre le mieux à la vis qu’on veut enlever, ne sera jamais le plus beau.